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Notre jeunesse, 2013 / Compagnie Du Zieu

Dans le prologue de Notre jeunesse, les « acteurs » nous disent qu’il s’agit d’une pièce historique. Ils rapportent la pièce qu’ils sont sur le point de jouer à des noms, des événements, des œuvres du passé. La pièce se situe de fait au croisement de deux plans : celui d’une situation contemporaine (ces jeunes gens “déclassés” de la Cité des Cailloux Blancs, sortis de l’enfance, sortis de l’école, qui vont cet été-là, autour du 14 juillet, sous ses feux d’artifice, prendre des décisions, faire l’expérience d’une violence et d’une révolte) et celui d’une situation lointaine (la Révolution Française, aujourd’hui morte sous les commémorations, mais dont les échos reviennent dans les affrontements avec les forces de l’ordre : l’ordre du travail, de la police, de la famille).

Mais c’est aussi un conte, de ceux qu’on dit initiatiques : des jeunes gens y traversent des épreuves, y font des rencontres, apprennent quelque chose  du juste et de l’injuste, de la solitude, de la fraternité.

Et puis c’est une pièce sur le théâtre, dans laquelle un faux coup de revolver entraîne une vraie mort, dans laquelle les faux départs provoquent de vrais recommencements, dans laquelle un faux témoignage laisse place à une véritable déclaration.

 

Conception : Nathalie Garraud et Olivier Saccomano Écriture : Olivier Saccomano / Mise en scène : Nathalie Garraud / Scénographie : Jeff Garraud / Costume : Sarah Leterrier, assistée de Sabrina Noiraux / Lumière : Erika Sauerbronn / Son : Guillaume Olmeta / Vidéo : Camille Lorin / Acteurs : Laurence Claoué, Laure Giappiconi, Cédric Michel, Florian Onnéin, Conchita Paz, Julien Bonnet ou Charly Totterwitz (en alternance) / Administration : Marina Tullio

Coproduction : Théâtre du Beauvaisis, Le Safran – Scène conventionnée d’Amiens, Scène nationale d’Évreux-Louviers, Théâtre Massalia – Friche la Belle de mai, Le Passage – Scène conventionnée de Fécamp

Notre jeunesse a été créée en janvier 2013 au Théâtre Massalia – La Friche La Belle de Mai à Marseille. Le texte de la pièce est publié aux Solitaires Intempestifs.

 

www.duzieu.net

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