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Mes images se tiennent souvent aux frontières. Frontières entre le visible et l’invisible, entre photographie et vidéo, entre immobilité et mouvement.
Sans doute parce que c’est aux frontières que quelque chose se passe, que notre regard se déplace.

Les cicatrices, les failles, les repentirs cimentent l’histoire et les vies qui la constituent. Creuser à ces endroits laisse parfois apparaître des fragments dont l’éclat vient accrocher une part de nous qui passe de la cécité à la clairvoyance. Des visions à la fois définitives et fugaces car il est difficile de se tenir longtemps aux frontières.

Ce sont des seuils qui nous donnent à voir une forme d’étrangeté, qui nous placent face à ce qui nous est étranger et l’enjeu est toujours de découvrir en quoi une question politique, sociale ou esthétique travaille la question des images. Et inversement.

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